LE CEDRE

En 2014, le directeur du groupement ​Le​ Cèdre​ fait le constat d’un décalage « entre ce que nous vivions et ce que nous disions vouloir vivre » qui a pu induire une ambiance de travail dégradée dans certaines équipes, même si les résultats économiques sont excellents. Les salariés ont besoin de pouvoir prendre des initiatives et d’être écoutés, reconnus, valorisés. Alors les choses changent.

Deux niveaux hiérarchiques sont supprimés. Les salariés peuvent soumettre des projets qu’ils estiment bons pour l’entreprise, et les mener à bien. La règle à respecter est simplement de ne pas faire cavalier seul, et d’impliquer toutes les personnes susceptibles d’être impactées par la mise en place du processus. Trente projets sont ainsi proposés en deux ans, dont treize ont déjà abouti.
Des ateliers de co-réflexion sont également mis en place, intégrant une dizaine de collaborateurs, sur des thèmes comme la vision d’entreprise, la rémunération, la reconnaissance. Le travail mené sur la rémunération aboutit à la suppression de la part variable, réinjectée dans le salaire fixe, et à l’augmentation de la part de la participation et de l’intéressement de 30 à 35 %.
La réflexion menée sur l’entretien annuel aboutit à la mise en place d’un entretien de reconnaissance qui sera aussi nourri par le regard que d’autres collaborateurs portent sur le travail effectué ensemble. «Le séminaire d’entreprise, hier réservé aux cadres, est aujourd’hui ouvert à tous les collaborateurs de l’entreprise.

Résultat, des salariés qui se sentent davantage valorisés, un esprit d’initiative renforcé, une agilité et une bonne ambiance retrouvées. Et toujours une croissance à deux chiffres.

MOTS CLES :  2016, ENTREPRISE, INDIVIDU, FONCTIONNEMENT, PRATIQUES,COMPÉTENCES, GOUVERNANCE, MANAGEMENT, QUALITE DE VIE