CREATEMPS

Lorsque Florent Moreaux reprend Créatemps en 2013, les huit salariés de l’entreprise sont sur le point de partir en retraite. La transmission du savoir-faire s’impose donc rapidement comme un enjeu primordial tout comme l’attractivité de l’entreprise. Deux questions cruciales se posent :

- Comment attirer les nouveaux candidats ?
- Comment assurer le transfert des compétences ? »

Petit à petit, le nouveau dirigeant déploie une organisation dans laquelle l’apprentissage occupe une place centrale. Chaque situation de travail est l’opportunité d’apprendre, de progresser et de partager son savoir. Le droit à l’erreur, la confiance, les feedbacks et la collaboration sont au cœur du système. 

Les compétences détenues sont valorisées à l’aide d’un barème de rémunération partagé. « Les salariés, tous embauchés aux mêmes conditions d’emploi, passent par la production puis ils développent, en fonction de leurs appétences, des compétences d’expert dans différents domaines : le process, l’organisation, la logistique, le commercial, la qualité, la maintenance… il n’y a pas hiérarchie, pas de plafond et l’organisation s’autorégule désormais » explique le gérant. En fonction des besoins, des formations internes ou externes souvent qualifiantes sont organisées.

Un principe : lorsqu’une personne bénéficie d’une formation, elle partage ses acquis en tant que tuteur avec un ou plusieurs de ses collègues, cela permet de pallier les absences et contribue à valoriser le personnel. Ce système de tutorat est récompensé par une prime. 

Cet environnement d’apprentissage permanent fait ses preuves : il donne à cette entreprise en croissance et au savoir-faire reconnu au niveau européen, de fortes capacités d’adaptation, pour la plus grande satisfaction de ses clients. En plus d’être un facteur d’attractivité, cela favorise aussi l’employabilité des salariés.