SIMON

Rachetée par Christophe Bertrand en 2017, la société Simon fabrique des étuis en plastique. Cette entreprise s’appuie sur trois piliers : la RSE, l’innovation et l’international.
Au début du confinement, Christophe Bertrand est très vite interpelé par la pénurie de masques et par la nécessité d’en fournir des millions, ne serait-ce qu’aux soignants. Il est également interloqué par 
le nombre de masques jetables gisant par terre. Arrêté lors d’un contrôle routier, il remarque que le gendarme porte son masque à la ceinture pour ne pas effrayer la population, lui dit-il. C’est l’élément déclencheur.

Il réfléchit alors à une manière de contribuer. En deux jours, il crée son prototype et dépose le brevet. Il adapte sa production en se tournant vers un nouveau concept, l’Écran Stop Postillon (ESP). Son objectif est de promouvoir une innovation frugale en matière de coûts et d’environnement. Il teste son produit auprès d’une soixantaine de volontaires, afin de l’adapter au mieux aux exigences.

Sur le marché actuel, c’est le seul masque mono-matériau. Il s’agit d’un produit accessible à tous, à moins d’un euro, lavable à volonté simplement avec du savon ou du gel hydro-alcoolique, et transparent. Il permet ainsi de répondre aux besoins de personnes en situation de handicap ou encore aux enfants, pour lesquels les expressions du visage sont essentielles.

À ce jour, plus de 26 000 masques ont déjà été vendus. Christophe Bertrand est engagé dans des démarches d’homologation et ne ménage pas sa peine pour faire apposer la norme CE.

MOTS CLÉS : 2020, INDIVIDU, PRODUITS SERVICES, INSERTION, LUTTE CONTRE L’EXCLUSION, COOPÉRATION, DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, ENVIRONNEMENT